mercredi 31 janvier 2007

BRASIL. Attends un peu avant d'me dire que tu voudrais des...

Réveil après une longue nuit fiévreuse... En prenant le thé toute étourdie dans la cour au matin, je trouve cette maman puceron qui non seulement protegeait son petit puceroneau, mais qui surveillait aussi attentivement ses oeufs. J'avais presque envie de me réfugier sous son petit ventre rigide...
Le Brésil est plein de bébés, partout. De femmes enceintes aussi, mais il faut dire que ce n'est pas encore la saison...plus que 2 semaines avant le Carnaval et le babyboom annuel reprendra...
Et moi, ça y est, je pars le 12 février vers le sud rencontrer Maria Isabel, Lang et autres malocas à Olinda pour le Carnaval. J'ai mon billet...d'autobus! L'avion étant inabordable durant cette période, 36 heures de bus seront donc nécessaires pour me rendre, mais il n'y a aucun doute que ça en vaut mille fois la peine. Et comme on parle quand même de 72 heures aller-retour, j'ai décidé d'étendre un peu mon séjour, question de retrouver les amis perdus il y a plus de 6 ans et de bien profiter du VRAI été brésilien là au Nordeste. Quelques jours de plage post-carnaval seront effectivement nécessaires afin de réapprendre à dormir.

samedi 27 janvier 2007

BRASIL. Jenny en peinture?

Troisième exposition en quatre jours. Fotoativa est effectivement une organisation active. Alors j'en profite pour me remplir les yeux. Ici, on voit une exposition des produits du "pin hole" (ou "pignole", comme disent les Brésiliens). C'est probablement la façon la plus simple de faire de la photographie, un retour aux bases des principes physiques : une petite boîte étanche, un trou minuscule et n'importe quelle matière sensible à la lumière à l'intérieur. Résultat : de petites photos expérimentales, uniques, souvent assez intéressantes. En fait, Belém est la ville où la participation au Pin Hole Day (www.pinholeday.org) est la plus grande sur la planète. Fotoativa utilise d'ailleurs cette activité dans plusieurs de ces ateliers, d'où la popularité de la chose ici. Prochain Pin Hole Day : le 29 avril prochain... Petit épisode étrange vendredi soir, alors que nous sommes allés voir un petit groupe de jazz brésilien et boire quelques caipirinhas. Remarquez la peinture au dessus du groupe. 3 personnes m'ont dit au cours de la soirée qu'on jurerait que c'était mon portrait. Bizarre... Je suis devenue comme obsédée par ce cadre de Jenny (comme ils m'appellent là-bas, parce que Geneviève devient Je-ni-vi-è-vi...un peu trop intense). Personnellement, je ne suis pas si certaine de la ressemblance, mais j'avoue qu'il y a de p'tits airs de famille...

Au menu hier soir : pizza de jambú. Au menu ce soir : tacacá, c'est-à-dire une soupe de jambú, crevettes, goma (gros motton de gelée visqueuse de manioc) et tucupi (jus de manioc fermenté). Je rappelle que le jambú est ce genre de cresson qui fait picoter la langue et qui gèle les lèvres. Alors que je dégustais ma soupe (parce que oui, je commence à sérieusement aimer ce goût suspect et cette sensation étrange), une très vieille femme qui avalait sa soupe à côté de moi se met à se foutre de ma gueule qui, je l'avoue, était béamment ouverte sous le choc de la première bouchée de jambú. Elle me dit : "Ça engourdit, hein? Profites-en pour aller embrasser!" La coquine!

vendredi 26 janvier 2007

BRASIL.Belém. Petite leçon de productivité...

Seu Gracinho, un petit homme à tout faire plutôt sympathique, vient à chaque matin depuis une semaine pour "réparer" des trucs sur la maison. Tout y passe : le toit, le plancher, le robinet de la salle de bain. En fait, le problème, c'est que tout ce qu'il touche empire. Nous nous retrouvons donc sans eau depuis hier après-midi, parce que le robinet a tout simplement éclaté, ce qui a créé une jolie fontaine dans la salle de bain. Résultat : plus d'eau courante. J'ai attendu la pluie en vain hier soir dans la cour arrière. Évidemment, pas une goutte n'est tombée, et ma peau était collante à un point tel que le sommeil en avait peur. On est donc parti à 4h30 du matin au Marché Ver-O-Peso, le plus grand marché de l'Amérique latine. Chaque matin, c'est la Feira do açaí (le marché du açaí) alors qu'arrivent par bateaux des centaines de sortes de fruits, et le açaí, bien évidemment (le bleuet du Brésil qui pousse dans des palmiers). Folie totale. On a même vu un bateau couler, des porcs vivant aux 4 pattes attachées ensembles se faire tirer par la queue (traumatisme pour tout végétarien) et des poissons plus gros que moi! On a ensuite mangé des crêpes de tapioca avec plein de beurre. On s'est baladé parmi les poissons gigantesques fraichement pêchés puis on est allé saluer les pêcheurs avec qui on collabore actuellement. En fait, c'est vraiment extraordinaire ce qui est en train de se passer ici. Après avoir participé à un projet de Fotoativa lié justement à Olhos d'agua (un projet qui consistait à produire eux-mêmes des photogrames de poissons qui ont par la suite été serigraphiés sur des panneaux énormes qui surplombaient le mercado), un noyau de pêcheurs motivés du Mercado Ver-O-Peso ont été inspirés. C'est que leurs ventes ont baissé de plus de 40% au cours des dernières années à cause des nouveaux comptoirs de poissons dans les supermarchés. Un petit groupe de pécheurs a donc décidé de continuer à se réunir avec Miguel et Patricia pour développer ensemble de nouveaux projets afin de rediriger leurs activités. Comme le tourisme dans le Mercado Ver-O-Peso est de plus en plus présent, et évidemment, les touristes prennent de belles photos de poissons et n'en ramènent pas à l'hotel, les pêcheurs souhaitent "s'adapter au marché" et enrichir leur profession. Ils prennent donc les choses en main. Au nouveau menu : de l'artisanat fait à partir des cartilages et de la peau séchée du poisson, des cours d'anglais et de biologie marine (par des cousins "instruits") pour approfondir leurs connaissances et pouvoir ainsi mieux informer les touristes sur les caractéristiques des divers types de poisson, faire imprimer des t-shirts, des tabliers, des napperons, des linges à vaisselle où apparaîtront des compositions de leurs photogrames Olhos d'agua (desquels ils tirent une grande fierté) avec certaines de leurs recettes personnelles de poisson... Aussi, c'est dans l'esprit de protection de l'eau qu'ils ont composé eux-mêmes leur moto : "Nem só das aguas os peixes", c'est-à-dire "Des eaux ne viennent pas seulement les poissons". Actuellement, on travaille avec eux à fomenter la formation d'une association de pêcheurs du marché qui chapeauterait toutes ces nouvelles activités et qui rallierait le plus de pêcheurs possibles ainsi que leur famille. Leur motivation et leur détermination sont absolument renversantes. Ça me fait penser à une version brésilienne du documentaire "The Take" (La Toma) de Avi Lewis et Naomi Klein. C'est le même genre de prise en charge par des travailleurs qui voient l'infrastructure de leur gagne-pain s'écrouler et qui se disent : "D'la merde, on va s'organiser tout seul." Écoeurant. Je suis sortie de cette réunion tellement inspirée par ce vieux pêcheur lucide qui parlait même de son expérience Olhos d'agua comme d'une "thérapie" pour lui... Bref, on est loin du pauvre Seu Gracinho qui, en écrivant ses lignes, a quand même eu le temps de réparer le robinet. Pour l'instant. Ah oui! Je pense avoir résolu le petit problème de vidéo...

mardi 23 janvier 2007

Bribes brésiliens (bon, au boulot!)

Exemple de la convivialité des Brésiliens (en particulier des personnes âgées). Alors que je faisais la touriste sur la Praça, cette dame m'aborde spontanément avec son accent de campagne. Ce genre d'acte jovial, qui se produit plusieurs fois par jour, est assez impressionnant étant donné que je me trouve quand même dans une capitale. Autre preuve que Belém est vraiment un microcosme... Cette nuit, j'ai mis le moustiquaire pour la première fois sur mon lit, étant donné qu'on se régale voracement de ma peau qui serait, en me fiant sur le nombre de morsures, plutôt délicieuse (ça doit être le savon à l'Amaretto). En me réveillant, la lumière transformait complètement l'apparence de mon cocon... En matinée, je me suis rendue pour la première fois au local de Fotoativa, l'organisation qui participe au projet Olhos d'Agua avec Ecomaris. Elle est située dans une très vieille maison coloniale prêtée gratuitement par la ville. C'est une salle d'exposition, un atelier, une chambre noire, un lieu de rencontre. La maison est en totale décripitude. C'est de toute beauté.
Et voici une photo d'un fameux olho d'agua, un "oeil d'eau". Les olhos d'agua sont des sources qui alimentent les nombreuses rivières de la région. Notre projet s'intitule justement Olhos d'Agua, car ces points d'eau sont les espaces qui inspirent toute la démarche du projet.

Le projet possède plusieurs niveaux. Il y a des aspects déjà élaborés, même actualisés (on voit Miguel et Patricia en pleine action à Colares, dans un projet de "pin hole" lié à Olhos d'Agua...photos n&b de Eduardo Kalif...), mais l'idée initiale doit être développée et le projet, transférable au fleuve St-Laurent pour arriver à créer une interaction entre tous les participants, ici et chez nous. Et c'est mon boulot. 1,2,3,go.

lundi 22 janvier 2007

BRASIL. Des vidéos?

Ceci est un petit test pour voir si l'infonouille-en-réhabilitation a réussi à mettre de petits vidéos sur le blog de la famile. Si oui, elle récidivera certainement. Attention aux oreilles!

dimanche 21 janvier 2007

Rio Guama, BRASIL. Escapade dominicale

Après une soirée de poisson frit et de bière d'une microbrasserie locale plutôt respectable (belle surprise!), je suis revenue chez moi (vivante) après une longue marche sur le bord du fleuve dont l'eau commence déjà à monter en conséquence des pluies ultra abondantes. Deux orages par jour en moyenne.
Miguel (sur la photo), Patricia et moi sommes sortis de Belém aujourd'hui pour aller relaxer sur une des nombreuses minuscules îles fluviales. 15 minutes de bateau à 2 reais (1$) et nous voilà au coeur d'une petite plantation d'açai, variété de palmier qui donne un fruit délicieux. Des genres de bleuets de l'Amazone. Pour dîner, j'ai la chance de goûter à des spécialités locales indigène: du poisson au jambu, un genre de cresson sauvage qui endort la langue. Sensation extrêmement étrange, voire désagréable. Du poisson au tucupi, une sauce confectionnée à partir du jus fermenté de la racine de manioc. Mmmm. Le maniçoba, un ragoût de feuille de manioc (hyper toxique si elle n'est pas bouillie pendant plusieurs jours). Bref, un régal. Le poisson fera définitivement partie de mes repas quotidiens. J'ai aussi profiter de la première pluie torentielle de la journée pour enlever mes vêtements (le bikini est resté) et marcher à travers la plantation.
Une petite photo prise juste avant le déluge...

Une petite pensée..

Juste une petite douceur, afin de faire oublier le froid, le vent et la sloche à tout nos amis au pays de l'hiver. Allo Rick, Blanche, Flo, Nick, Le frère, la famille Champagne, Beausoleil et Maderspach... On Vous Aime et embrasse.
Hasta pronto amigos.
Mart de SnCrDLCasas.

samedi 20 janvier 2007

Belém, BRASIL. Prison nocturne

Dès la nuit tombée sur Belém, ma maison devient une petite prison. C'est assez triste en fait. J'habite un quartier qualifié d'assez dangereux le jour, et de très dangereux la nuit. On me déconseille très fortement de sortir à pieds aussitôt que l'obscurité se pointe. Déconseille est un euphémisme. Les Brésiliens peuvent être excessifs lorsqu'ils prennent une personne sous leurs ailes et se sentent responsables d'elle, ce qui résulte en une interdiction informelle de sortir pour se balader la nuit, que dis-je, en soirée tout simplement. Pour moi, c'est une vraie punition en fait. La chaleur étant insupportable le jour, la nuit devient le seul moment où le mouvement est agréable. Ça, les Espagnols l'ont compris. Donc je suis là à observer cette porte qui me semble être une barrière qui sépare la petite princesse des glaces des dangereux sauvages et je ne comprends rien. Je ne suis jamais tombée auparavant dans ces précautions excessives, par ignorance ou par défiance. Si j'applique à cette situation l'hypothèse selon laquelle les Brésiliens sont de grands exagérateurs (dans la passion, la débauche, la saudade, la cachaça, etc.), je pense que je vais quand même défier mes protecteurs qui pensent qu'une fille de 5'8 à la démarche exagérée d'un chanteur hip hop n'intimide personne et sortir prendre ma première bière brésilienne ce soir. Elle aura un goût médiocre, mais elle sera quand même excellente.

San Christóbal de las Casas, Mexico

On s'est bien fait avoir. Solidement. Tous bords, tous côtés. Le mec il a bien vu. Deux Québecois, prêts pour l'aventure dans un petit village. Il nous a saoulé au Posh, boisson locale à base de maïs. Mais nous avons tout de même passé une vraiment bonne journée en compagnie de deux droles de Mexicains qui parlaient un français impeccable. Ils nous ont accompagnés dans un petit village, nous avons gouté aux fruits, légumes et alcool de la place, eu droit a l'histoire de la rébellion des Guerreros venus au Chiapas. Ils nous ont donné un exposé sur les différentes cultures Maya installées dans la région, les traditions. Après environ 8 onz. de posh chaque nous prenons place dans l'Église, bondée de familles, certaines y passent des journées entières à prier, le plancher est recouvert de cierges, certains ne sont plus que flammes au sol. À notre plus grande surprise, les Mariachis jouaient à la sortie. Nous avons fait connaissance, bu un peu de posh pour se purifier et joué avec eux. Leurs instruments étaient si faux qu'on reconnaissait difficilement les thèmes, une vraie foire. Le tout pour 300 pesos. Mais le meilleur est à venir, nous revenons à San Christobal, allons au restaurant, parlons un peu, rencontrons une fille... danseuse à Cancun (ca vous donne une idée). Marton, dans un élan de générosité, offre 80 pesos supplémentaires au mec. Ils nous disent au revoir en mentionnant que nous devrons payer la biere à la sortie. Quelle surprise, le total était salé, 145 pesos. Ca commence à faire beaucoup. Nous rentrons à l'auberge, bredouilles et embrouillés. En calculant le cout de notre escapade... 50$ canadiens pour une journée culturelle que nous ne sommes pas prêts d'oublier! Vivement le tourisme.

Rencontre avec un Marine. Arizona

L'impossible facon d'ouvrir la porte sur la violence. Toi ouvert, elle fermée.
Frotte-toi y. Viol toi.
Lance ta face contre elle. Perte ou porte.
Pointe-toi et va.
Sers-les, service. Sers. Vice.
Vois à tes intêrets et sers-les
Mais surtout sers-toi, prends.
Serre tes poings et lève-les devant.
Tu te vois bien maintenant
Le visage contre elle, mouillée
Tu la sens.
Elle est chaude la servitude
Frappe la vie pendant quelle s'offre sous tes mains
Là, au visage, à l'angle de l'oeil
Au départ d'une idée qui ne t'appartient pas
Tu es vide, alors frappe.
N'aies pas peur, dehors, dedans, de l'autre côté, ils voient
Ils perversent devant l'écran tes prouesses au devant.
Alors gonfle ton torse de milles sourires de blanches
Étends la violence jusqu'aux portes brodées de paroles brunes.

Et les néants?

Bonjour chers poissons solubles. Voici mon introduction au blog. Étant donné le temps que j'ai mis à entreprendre le blog, je me permetterai d'y ajouter tous les textes que j'ai écrits depuis le début de notre voyage. Ceci comprenant l'Arizona et le Mexique (Mexico ciudad, Oaxaca, Chiapas). Quelques idées, images... J'espère que vous partagerez vos idées et impressions au sujet de mes textes. Alors au travail. Lysandre

vendredi 19 janvier 2007

Des graines

Encore un peu etourdie par la fatigue, je profite de ce petit moment ephemere de fraicheur apres la douche pour faire une premiere entree sur notre petit blog mtl-monde. Les tempetes sont passees, celle de pluie quotidienne, mais surtout celle de mon voyage jusqu'a Belem qui a ete, je dois le dire, le pire de ma courte vie. Mtl-Washington, ca va bien. Washington-Sao Paulo aussi, meme si je suis assise a cote d'un petit garcon d'un an et demi qui prend l'avion pour la premiere fois. Le pauvre petit du debut est devenu le petit tabarnac a la fin. Pas de sommeil. Il etait cute quand meme. Pour Sao-Paulo-Rio de Janeiro, j'etais tellement crevee que je me suis endormie avant le decollage de l'avion! C'est a Rio que le bordel commence, lorsque je me rends compte qu'aucune de mes cartes ne fonctionnent pour sortir de l'argent. Genial. Heureusement, j'avais fraternise un peu plus tot a Sao Paulo avec Monica Freire et Stephanie Moffat, la soeur d'Ariane, qui partageaient mon vol. Autour de petits cafes hyper sucres et de pao de queijo (petits pains au fromage), Stephanie offre de m'avancer de l'argent. Merci. Je mapprete a continuer ma route lorsque je constate que mon vol vers Belem est annule. Bon. On m'offre un autre vol plus tard, mais avec une connection a Brasilia (qui fut retardee de plusieurs heures). Ca porte le compte a 34h de vol et de transit. Ayant oublie de me declarer vegetarienne, j'ai mange presque uniquement des graines tout le long. Je me sentais comme Rato a la fin (les grains de mais dores etaient aussi mes favoris). Finalement arrivee a 2h30 du mat avec mes regles, j'hallucine lorsqu'on m'apprend que mon sac de vetements a ete egare parmi tous ces transits improvises. Bemvindo ao Brasil! Sauf une paire de petites culottes propre qui aurait ete quand meme sympathique a ce point-ci, je me suis surprise a me foutre completement de cette perte. Qui a besoin de vetements au Bresil? Surtout que les sourires de Patricia et de Miguel, mes deux futurs collaborateurs qui m'attendaient toujours a l'aeroport depuis 22h, allaient acheves de me reconforter, trop mignons avec leur petite pancarte "Genevieve" alors qu'ils m'avaient immediatement reconnus a mon col roule en laine parmi les camisoles minuscules des Bresiliennes. J'avoue qu'a 34 degres dehors, c'est moi qui avait l'air conne. J'ai dejeune ce matin avec Patricia dans sa cour sous le manguier-qui-donne-des mangues-qui-goutent-le-miel. Elle me donnait (ENFIN) l'heure juste sur Olhos d'agua, le projet qu'on va developper ensemble elle Miguel et moi. J'ai ete agreablement surprise de constater l'experience Patricia et Miguel. Lui, c'est un photographe de 55 ans, ingenieur en electricite de formation (ca me fait penser a quelqu'un...) qui a decide de devenir photographe autodidacte a 25 ans. Renomme et tres respecte ici, qui met sur pieds une tonne de projets, associations et plusieurs ateliers pour des photographes professionnels. C'est d'ailleurs sa participation au Festival de l'eau a Paris qui a fait germer cette idee d'Olhos d'agua. Patricia est une videaste de 47 ans. Elle est ecoeurante. En allant prendre un jus avec elle cet apres-midi, j'ai appris qu'a partir de 24 ans, elle a ete le bras droit du Frei Betto durant 8 ans, envoyee a Cuba pour des missions tout en cuisinant de bons petits plats a Fidel. Formee a l'ecole de cinema de Cuba, ou elle recevait ses cours de scenarisation de nul autre que le Gabriel Garcia Marquez lui-meme (!), puis en Angleterre, elle tourne surtout des documentaires sur divers artistes. Bref, je sens assez bien entouree. Surtout qu'ils ont de grandes attentes envers moi, ce qui est extremement stimulant. Vraiment, ca ne fait meme pas 24h que je suis ici et j'ai l'impression de n'avoir jamais quitte le Bresil...les odeurs, le bruit. Pourtant, ce n'est que le debut. D'une belle aventure.

jeudi 4 janvier 2007

Bienvenue à tous sur le blog voyage de la petite famille Montréalaise, .. les couleurs et le look changeront progressivement, .. envoyez-moi un courriel pour que je vous inscrive au blog, et enfin avoir de vos nouvelles !! richard@astrochew.com Richard, toujours à Montréal au mois janvier sous les 16°C du nouvel hiver. Attention au soleil, .. surtout, profitez du reste !